Je viens d’une famille de commerçants dans un petit village de Franche-Comté : mon rêve c’est d’être comme ma mère dans son magasin à Pesmes, mais au 9 de la rue Drouot à Paris. Vendre, rencontrer, discuter, rire et faire plaisir, j’ai trouvé mon comptoir et mon métier, ce sera la tribune et le marteau.
Alors après des études passionnantes à l’École du Louvre, d’histoire de l’art et de muséologie, puis du droit à l’université Paris II Panthéon-Assas, en passant par La Sapienza à Rome, j’ai obtenu mon examen de commissaire-priseur et ai eu la chance de travailler dans des maisons de ventes aux enchères officiant à Drouot, ce lieu unique et fabuleux, ma vraie passion (après le comté).
Alors en avant toutes, ici et ensemble, pour vous raconter des ventes aux enchères qui font palpiter le cœur un peu plus fort…
Dans la vie, j'ai plusieurs passions dont celles des histoires de familles, celles chargées d'un passé, celles où on hume le meuble en bois d'acajou, en entendant les cigales chanter, de la jeunesse de notre grand-mère. Ce n'est pas pour rien qu'aujourd'hui, j'ai rejoins la galerie familiale, pourtant j'ai bien tenté de m'en éloigner, en faisant des études à rallonge, du droit et de l'histoire de l'art, comme Adriane.
Mais voilà, c'est dur de lutter contre l'hôtel Drouot, les foires, les recherches à la documentation du Louvre. C'est encore plus compliqué de ne pas voir quotidiennement ceux qui font de ce petit monde, un endroit unique. Car le marché de l'art, c'est le lien humain dans toute sa splendeur, ses scandales et ses découvertes.
Et moi, j'adore ça.
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Alors pourquoi ne pas partager avec vous, ces histoires qui rythment les coups de marteau et les galeries d'art.
Notre
histoire
C'est après de multiples rencontres dans les allées de l'hôtel Drouot, que nous avons décidé de prendre un café et de tendre, ensemble, notre micro, aux différents acteurs du marché de l'art, pour vous faire découvrir un milieu qui nous est cher.